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Le directeur de cabinet du Ministère des ressources animales et halieutiques (Mirah), Assoumany Gouromena, a exhorté les acteurs de la pêche à revoir leurs pratiques pour permettre à la Côte d'Ivoire de satisfaire pleinement ses besoins en poisson. Cette déclaration a été faite le jeudi 29 août 2024, à Cocody-Angré, lors de l’ouverture de l’atelier de restitution de l’étude sur les caractéristiques des plans d'eau du littoral ivoirien en vue de leur utilisation pour l'aquaculture.
Assoumany Gouromena a souligné que la pêche traditionnelle ne suffit pas à combler le besoin national en poisson. « Il est donc nécessaire de trouver des solutions complémentaires pour soutenir cette activité », a-t-il déclaré. « Nous parlons d'un besoin de 650 000 tonnes de protéines de poisson, alors que la production locale n'atteint que 100 000 tonnes (soit 20%), une quantité qui stagne depuis longtemps. Nous devons réagir. Il faut devenir plus professionnels, sinon d'autres, comme les Chinois, risquent de produire davantage que nous. Certains sites sont déjà sous leur gestion. Il est temps de réagir avec fierté et détermination. »
Selon lui, les résultats de cet atelier serviront à orienter les acteurs intéressés par l’aquaculture vers des zones propices à la production. C’est pourquoi il a encouragé les participants à formuler des recommandations qui permettront à la Côte d’Ivoire de produire non seulement plus de poisson, mais aussi une plus grande variété d’espèces.
Stéphane Guépié Ako, le coordonnateur du projet, a indiqué que la Côte d'Ivoire possède un vaste réseau hydrographique favorable à l'aquaculture, qui pourrait contribuer significativement à l'approvisionnement en poisson du pays. Cependant, il a précisé que ces ressources restent sous-exploitées, voire inexploitées, et que la contribution de l’aquaculture à la production halieutique est actuellement négligeable. « L’objectif est donc de lever certaines barrières au développement de l’aquaculture. Je vous invite à participer activement à cet atelier, à partager vos préoccupations, et à contribuer à l'élaboration d'un accord qui en tiendra compte », a-t-il ajouté.
Yao Salomon, consultant au Centre de recherches océanologiques (Cro), a, pour sa part, expliqué que l’étude fournit une synthèse des caractéristiques physiques des plans d’eau du littoral, de Grand-Lahou à Tabou. « Elle se concentre sur l’évaluation physique et socio-économique des potentialités de la lagune Digboué à San-Pedro, dans un contexte de production aquacole », a-t-il précisé.
Teddy Magui
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