Affaire enlèvement à Bonoua Ce qui qui s'est réellement passé

La vigilance des populations relativement à l'enlèvement des enfants a éprouvé l'opérateur économique turque A.S, le mardi dernier 8 mars, à Bonoua. 

En déplacement à  Bonoua pour régler sa facture d'électricité, A.S s'est retrouvé à la Brigade de gendarmerie de Samo, un village à la sortie de Bonoua en allant vers Aboisso. Mais que s’est-il passé ? 

Des témoins racontent que des passants l'ont suspecté d'être dans un réseau d'enleveurs d'enfants parce que n'ayant pas compris pourquoi plusieurs enfants, six au total dont il n'était pas le père se retrouvent dans son véhicule loin de leur domicile avec une personne inconnue. Intimidé par des badauds et conduit à la gendarmerie, on saura ce qui s'est passé. 

Ayant manifesté son besoin de payer sa facture d'électricité depuis Assouindé où il réside, il ressort de son audition que le nommé A.S s'est fait accompagner par son employé. Ce dernier a voulu associer ses enfants à ce qui est devenu une ballade. Descendu à Samo, selon Yahibo, pour prendre des friandises dans une boutique pendant que son patron et ses enfants l'attendaient, il n'a pas suivi l'interrogatoire public auquel son patron a été soumis dans la rue.

C'est du retour des courses qu'il est informé qu'un kidnappeur d'enfants a été pris et conduit à la gendarmerie. Il réalise que l'accusé est son patron et les enfants, ses enfants et ceux de sa sœur.

Tous les parents sont convoqués et entendus. 

Le sous-préfet de Bonoua a dû effectuer le déplacement pour calmer les esprits. 

À l'analyse des auditions, il est revenu que les quatre (4) enfants Yahibo et les deux (2) enfants Tia soupçonnés d'enlèvement n'étaient pas en danger.

L'affaire devient alors plus simple pour A.S qui n'oubliera certainement pas de si tôt cette journée du 8 mars 2022, la Journée internationale des Droits des Femmes.