Après l’élimination de Drogba / Copa Barry : « Ce n’est que le début »

Les réactions se poursuivent après l’échec de Didier Drogba à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif), le samedi 23 avril dernier. Son ancien coéquipier de l’équipe nationale de Football, Copa Barry a en effet réaffirmé son soutien à l’ex-capitaine des Eléphants, dans un post sur sa page Facebook. 

Non, ce n'est pas un échec.  Ce n'est pas, non plus, la fin. Ce n'est que le début (inchallah) du commencement... Hier, j'ai vu un homme engagé. Un homme pour qui, l'amour de sa patrie, dépasse tous les honneurs qu'il peut recevoir ailleurs.  Hier, j'ai vu un homme rassurant.
Malgré les signaux, les adversités, il s'est armé de courage pour aller au combat. 
Hier, j'ai vu un homme fort.
Depuis l'annonce de sa candidature, il s'en est passé des choses. Mais il n'a jamais réculé.
Hier, j'ai vu un homme digne.
Devant la nation, devant ses paires et ses pères, il a pris ses responsabilités avec audace et bravoure.
Didier, Merci d'être cet homme. 
"La force d'un homme, ce n'est pas de ne jamais tomber. Mais de se relever à chaque fois qu'on tombe". 
C'est vrai.
Le peuple a été témoin. Tu as tendu la main avec respect et amour. Ton seul soucis et objectif, était de faire du bien à notre football. Tu pouvais tant donner... DIEU seul sait.
Didier, Merci d'avoir osé.
Grâce à toi, nous avons vu et compris beaucoup de choses.
Grâce à toi, une lueur d'espoir était née. L'effervescence autour de ces élections, dans les rues et sur les réseaux sociaux, en témoigne.
Nous avons gagné. 
Oui. Tu as gagné.
Tu as gagné la confiance des populations ; De ceux-là même qui remplissent les stades ; de ceux-là même qui accordent de la valeur à notre football.
Les plus grandes chaînes du monde ont braqué leurs projecteurs sur la Côte d'Ivoire pour ta simple participation. 
Didier, Merci de nous avoir fait rêver.
Tu as encore de belles choses à accomplir. En te refusant ici, ils te conduisent certainement vers ta meilleure destinée. 
À la fin des élections, ton père m'a pris dans ses bras. L'émotion était grande.
Dans les yeux de tes parents, j'ai vu tant de fierté. Une fierté que je partage comme tous les journalistes sportifs, les hommes et femmes de médias, les artistes, les coéquipiers... qui te soutiennent.
L'échec fait tomber les perdants mais l'échec inspire le gagnant 
Kérozen, tu as chanté vrai. Yaako pour hier et joyeux anniversaire aujourd'hui. 
Demain sera meilleur et demain commence aujourd'hui.

N.B: Le titre et l'accroche sont de la Rédaction