Système de contrôle biométrique des élèves affectés de l’Etat dans les établissements secondaires privés Un atelier bilan à mi-parcours organisé par la DEEP

Du 13 au 15 juillet 2022, à N’Sah Hôtel de Grand-Bassam, la Direction de l’Encadrement des Établissements Privés (DEEP) a organisé, pour le compte du ministère de l’Education nationale (MENA) et de l’Alphabétisation, un atelier bilan du déploiement à mi-parcours du système de contrôle biométrique des élèves affectés de l’Etat dans les établissements secondaires privés.

Ouvrant cette activité, qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du système du contrôle biométrique des élèves affectés dans les établissements secondaires privés, le représentant de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Raoul KOUADIO, par ailleurs son directeur de cabinet, a fait savoir aux participants que le rôle régalien de l’État, « est d’offrir une éducation adéquate aux citoyens ». Aussi, vu que depuis les années 60 à ce jour, la population scolarisable s’est considérablement accrue, l’État a signé une convention avec le privé, pour l’accompagner dans cette mission.

Le directeur de cabinet de la ministre Mariatou KONÉ a salué l’initiative de l’atelier en soutenant qu’après deux ans d’utilisation de la nouvelle méthode du contrôle des effectifs des élèves affectés dans les établissements privés, à savoir plus de plus de 900 pour 21 Directions régionales de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (DRENA), sa tenue est une nécessité. L’objectif, a-t-il signifié, étant de réfléchir sur les difficultés rencontrées et y apporter les solutions.

Raoul KOUADIO a terminé son allocution en soulignant que la ministre KONE attend « des résultats idoines » de cet atelier.

Pour sa part, la coordonnatrice du Projet d'Amélioration de la Gouvernance pour la Délivrance des Services de base aux citoyens (PAGDS), Mme Yao Madeleine, qui s’est réjouie de la participation du PAGDS à cette rencontre, a indiqué que la Banque mondiale finance cet atelier bilan pour envisager des lendemains meilleurs au nouveau système mis en place par le gouvernement.  Tout en saluant la bonne collaboration du PAGDS financé par la Banque mondiale et le MENA, Mme YAO a appelé les séminaristes à mener des réflexions profondes pour l’atteinte des objectifs escomptés.

Au terme de trois jours de travaux, le rapport général de l’atelier-bilan a annoncé plusieurs recommandations. Il s’agit notamment de la définition par la hiérarchie des dates définitives des inscriptions en ligne et au strict respect de ces dates ; d’un accord sur la période de validation des pointages des élèves ; de l’encadrement par les points focaux dans les établissements du pointage de l’enfant sous l’autorité du promoteur ; de la fixation du nombre minimum de quarante (40) pointage comme nombre requis pour la validation d’un élève affecté ; de l’obligation de l’enfant de pointer à l’entrée et à la sortie de l’établissement pour les séquences de pointage, de l’obligation des promoteurs d’augmenter le nombre de leur pointeuse en fonction de leurs effectifs.

À la clôture, les séminaristes ont été félicités pour le travail abattu pendant ces trois jours de réflexion par le représentant de la ministre Mariatou KONE.

Il faut savoir que le PAGDS, qui a financé l’atelier bilan de la DEEP, a été mis en vigueur depuis le 24 juin 2019, et démarré ses activités au 1^er janvier 2020. Les bénéficiaires du projet sont les ministères en charge de l’Economie et des Finances, du Budget et Portefeuille de l’Etat, de l’Education-Formation et, enfin, de celui de l’Equipement et de l’Entretien routier.