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POLITIQUE

Présidence du Pdci-Rda : Akossi Bendjo annonce sa candidature

Présidence du Pdci-Rda : Akossi Bendjo annonce sa candidature

Après de longues semaines de supputations, Nöel Akossi Bendjo, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Ppa-CI), a annoncé sa candidature à la présidence dudit parti, à la faveur du Congrès électif du 16 décembre prochain.

 Il a fait cette annonce face aux responsables locaux du Pdci-Rda de Yamoussoukro, le mardi 31 octobre 2023. A l’en croire, son projet porte sur 3 principaux points à savoir la décentralisation du parti en 14 districts, la recherche de ressources financières, et un plan Marshall pour regagner les communes perdues. « J’ai un projet pour redonner couleur au parti. Et ce projet est un projet qui est basé sur la réforme de l’organisation et du fonctionnement du parti. Moi je propose la décentralisation du parti et que le parti soit géré à partir des 14 Districts. Je propose une décentralisation totale de la gestion du parti pour nous permettre de vous permettre, vous, à la base, d’être les vrais détenteurs du pouvoir. Il faut qu’on mette en place une véritable machine qui permette de préparer les élections. Pour ce faire il faut que le parti soit compétitif, attractif pour qu’il y ait des gens qui aillent chercher l’argent qui permette de faire fonctionner le parti. Nous avons des zones où nous ne sommes plus présents, notamment au Nord. Il faut faire un plan Marshall qui consistera à investir dans deux trois villes de sorte à les récupérer et avancer ainsi de suite. Préparer les structures des jeunes et des femmes à prendre le pouvoir », a appris M. Bendjo, accompagné pour l’occasion du sénateur de Yamoussoukro Kouacou Gnrangbé Jean, du maire de Yamoussoukro, Kouassi Kouamé Patrice (KKP) et du député d’Agnibilékro sous-préfecture Jean-Michel Amankou. 
Sa candidature, selon Akossi Bendjo, vise à réussir la réorganisation du parti doyen mais aussi préparer la présidentielle de 2025 avec un candidat qui leur garantisse les meilleures chances de reconquérir le pouvoir d’Etat. Car, a-t-il fait valoir, lui-même n’étant pas intéressé par la présidence de la République. « Moi j’ai 72 ans, je ne peux plus être président de la République, il y a un âge pour tout. Donc je dis, il faut qu’on trouve des jeunes qui ont 60 ans ils vont aller en 2025. Nous allons nous préparer pour les accompagner. Moi je pense qu’on a plus qu’un an et demi pour aller en 2025. On n’a pas le temps d’avoir un président de parti et en même temps candidat, on ne peut pas faire ça. Il faut qu’il y ait un pour la présidence du parti et un pour les élections et qui parcourt le pays. Moi c’est ma position. C’est pour ça que je dis je suis candidat pour la présidence du parti », a indiqué le candidat à la candidature.
Relativement à son éventuelle exclusion de cette élection du fait de sa condamnation évoquée par certains observateurs de la vie politique, il s’est voulu clair : « Qui m’a condamné ? Moi je ne suis pas condamné. Le Pdci, dans nos textes, article 110 (dit que) quand tu es condamné, le Comité de discipline te reçois et on te sanctionne. Moi je n’ai pas été sanctionné on m’a accueilli à l’aéroport avec les fanfares jusqu’à la maison du parti, c’était la fête. Le président Bédié m’a appelé lendemain pour me dire que tu mérites plus que ça, je te nomme vice-président mais en plus de cela tu es mon conseiller spécial. On m’a donné des grades ce qui signifie que le parti considère que ce qui s’est passé, il n’en tient pas compte. De la même façon le Ppa-CI n’a pas tenu compte, ils ont nommé Gbagbo président de leur parti, ils ont déposé leurs documents au ministère de l’Intérieur et puis ils continuent. Pourquoi est-ce que c’est chez nous que nous allons couper la tête de nos enfants ? ». 
Akosi Bendjo a appelé à ouvrir les candidatures à tous pour permettre de disposer du maximum de projets et propositions pour le développement du Pdci-Rda et la reconquête du pouvoir d’Etat. « Je n’accepte pas ça, il faut donner la chance à tout le monde même ceux qui disent qu’ils n’ont pas 10 ans au Bureau politique. Que tous viennent et puis le meilleur sera voté comme président du parti. Je pense qu’il ne faut pas faire des complots pour éliminer quelqu’un sinon on est frustré et ce qui crée après des problèmes. Je suis venu vous dire que je suis candidat et qu’on me laisse aller jusqu’au bout. Parce que si on me laisse, en 2025, vous allez aller gérer le pouvoir avec un jeune. Je compte sur vous pour m’accompagner et surtout défendre ma position, je vous donne ça comme une charge et je reviendrai après à Yamoussoukro pour qu’on applaudisse ensemble », s’est-il convaincu. 
A le suivre, il importe de fédérer toutes les compétences et forces pour réussir ces défis du changement à la tête du Pdci-Rda, de la réorganisation de ce parti et de la reconquête du pouvoir d’Etat. Car, a-t-il fait observer, après Félix Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié, aucun « homme providentiel », ne viendra ‘’sauver’’ leur parti. « On est là, tout le monde attend un messie qui va venir avec son argent, des milliards pour faire fonctionner le parti. C’est impossible, c’est terminé ! Houphouët et Bédié sont morts il n’y a plus parmi nous qui ont l’argent de ces messieurs-là. Et donc il faut que ce soit un apport qui vienne de chacun d’entre nous et ça on peut le faire », a-t-il soutenu. Et d’insister : « Les présidents, Houphouët-Boigny et Bédié, étaient de grands hommes d’une autre nature. Nous, nous n’avons pas leur dimension, il faut qu’on apprenne à travailler ensemble, chacun à côté de son ami. Que tous on apprenne à porter chacun pour que demain nous revenions au pouvoir. Avec un parti divisé avec quoi nous allons nous battre pour 2025 ? Si nous n’avons pas un parti reconstruit, reformaté, en position de gagner, quel que soit le candidat on n’y arrivera pas. Je voudrais dire qu’il faut que très rapidement on mette fin à cette guéguerre au sein de notre parti. Je suis venu vous voir pour vous dire que le parti a besoin de tous ses enfants, en ordre de bataille. Si nous voulons revenir au pouvoir nous n’avons pas le choix, il faut que ce congrès soit réussi, que ce soit un congrès familial et que sorte de là une équipe capable d’affronter nos adversaires ».

Arsène SANOGO 

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